Je vous avais annoncé, en vous présentant mes voeux pour cette nouvelle année, me lancer dans l'auto-édition et publier mon livre d'ici fin 2023. Une décision qui n'a pas été facile à prendre, mais nécessaire pour mener mon projet à son terme. Une piste qui, finalement, correspond assez bien à mon tempérament ; celui de vouloir tout créer et tout maîtriser.
Mais alors, c'est quoi l'auto-édition ?
C'est le fait de prendre à ses frais toutes les étapes de l'édition. Cela peut se justifier par la difficulté croissante à atteindre les éditeurs. Mais pas seulement. Le besoin de sortir du moule, de maîtriser son temps ou de conserver l'entière propriété de son oeuvre incite de plus en plus d'auteurs, même les plus confirmés, à se lancer dans l'auto-édition.
Et comment ça se passe ?
Pour être honnête, c'est un univers que je découvre. Mais s'il est bien un domaine que je maîtrise, c'est celui de l'organisation et de la planification. Et s'il est bien une chose que j'ai apprise de mon expérience de chef d'entreprise, c'est que l'optimisation des chances de réussite nécessite d'être accompagné par une équipe de professionnels.
Je sais donc que je dois créer ma propre société d'édition, un poste déjà budgétisé avec le concours précieux d'un cabinet d'avocats. Et oui... Etant déjà gérante d'une structure entrepreneuriale, je ne peux pas en parallèle détenir une microentrenprise. Seule la constitution d'une société m'est permise.
Et qui dit entreprise dit suivi comptable. Ce point est également étudié et traité.
Il faut également que je budgétise toute la phase de conception de mon livre illustré :
- Relecture/Correction : poste validé (budget et temps de réalisation).
- Graphiste pour la mise en page : en cours d'estimation.
- Impression : idem.
Sans oublier l'obtention d'un numéro ISBN - International Standard Book Number ou numéro international normalisé du livre - qui est obligatoire et permet d'identifier chaque monographie, qu'elle soit en publiée en version papier ou en version numérique. Un livre doit d'ailleurs comporter un certain nombre de mentions obligatoires ; un sujet que je dois encore éclaircir !
La question qui va ensuite se poser sera la suivante : serai-je en mesure de financer moi-même la totalité du coût de confection ou bien devrai-je bénéficier d'une campagne de financement participatif ? A vrai dire, j'ai déjà bien une idée du coût que ce projet peut représenter. Mais j'attends d'avoir tous les éléments utiles en main pour prendre une décision.
Bien sûr, il est toujours possible de faire des économies en faisant les choses par soi-même. Mais j'ai vraiment à coeur de soigner la présentation des sites abordés dans mon livre et de rendre confortable leur lecture. Je souhaite également honorer la confiance accordée par les communes et associations dans ce projet d'intéret public.
Alors je choisis de mettre toutes les chances de mon côté pour que notre patrimoine puisse obtenir toute la visibilité qu'il mérite, en faisant appel à des professionnels.
Affaire à suivre... !
Rédigé par "La Plume Baroudeuse"