Auteur - Editeur.
Une double casquette qui me permet de structurer le projet d'édition de mon premier ouvrage avec plus de liberté, et d'anticiper avec sérénité le developpement et la réussite de mes objectifs.
Les Editions Baroudeuses : une structure
Les auteurs qui se lancent dans l'auto édition peuvent exercer cette activité de différentes manières : soit en qualité d'entrepreneur individuel, soit en créant une société, soit en créant une association. Si je peux me permettre un conseil : n'hésitez pas à vous faire accompagner par un cabinet d'avocats afin de déterminer la solution qui correspondra le mieux à votre situation professionnelle (peut-être exercez-vous une activité salariée ou bien détenez-vous déjà une entreprise), à vos contraintes personnelles et vos objectifs de développement. Vous pouvez également vous rapprocher d'un cabinet d'expertise-comptable.
Mon choix s'est porté sur la création d'une maison d'édition : Les Editions Baroudeuses.
Deux raisons principales :
📌 Mon souhait de publier une série d'ouvrages sur le patrimoine breton,
📌 Et celui de développer cette activité pour me permettre d'éditer d'autres auteurs.
Eric Larchevêque a dit : "[...] Entreprendre doit venir des tripes, c'est une vocation [...]" Et j'ajoute que ma victoire sera d'apporter de la visibilité à un patrimoine qui nécessite de sortir de l'ombre, et de pouvoir publier d'autres auteurs.
Les Editions Baroudeuses : une liberté
Voire DES libertés !
Celle de ne pas entrer dans des cases prédéfinies. L'auto édition permet de faire davantage correspondre nos projets à nos envies et de partager un peu plus de nous-mêmes avec nos lecteurs en accentuant notre patte.
Pour ma part, j'ai écrit un livre qui parle de patrimoine. Non pas un ouvrage d'histoire mais d'histoireS. Il était une fois des lieux, des pierres et des personnes. Et puis une invitation à la découverte. Le tout avec une approche inspirée de celle des contes et légendes, à la fois en adéquation avec un univers qui me fascine et avec une grande part de l'identité bretonne.
La liberté de choisir ses partenaires est tout autant appréciable. Se faire accompagner par des professionnels reste en effet une nécessité si l'on souhaite que nos livres "hors cases" séduisent les lecteurs.
Je parlais, dans mon précédent article, de la relecture. Mais il en va de même pour le graphisme, les photos, l'impression, etc... Pour la mise en page, je collabore avec la team de Com d'Happy dont j'aime la pétillance, l'univers et le professionnalisme. Et j'apprécie énormément la pertinence de ses suggestions qui font avancer positivement la confection de l'ouvrage.
▶ Exemple : dans mon dossier éditorial, j'avais mis une photo de moi en gros plan sur la couverture. Remarque percutante : "le sujet de ton livre est le patrimoine ; ce n'est pas une autobiographie. Une photo de toi en couverture n'est donc pas approprié, en tout cas pas comme ça." Et bing ! Je n'avais vu pas cela ainsi, même si la photo avait été prise à proximité d'un joli bâti en pierres dont je parle dans le livre. Et d'ajouter : "Mais compte-tenu de l'univers qui t'anime, nous pouvons plutôt te proposer [tel type] de couverture qui mettra en avant ton style et le patrimoine." L'oeil de l'expert permet de recadrer très justement le projet et préserver sa cohérence.
Dans tous les cas, vous l'aurez compris, se lancer dans l'auto édition demande de bien se faire entourer et de respecter un minimum de cadre et de codes. Raison pour laquelle je parle de liberté structurée.
Rédigé par "La Plume Baroudeuse"